Le jardin historique

Derrière la façade discrète de la Maison Beaucarne s’ouvre une grande cour intérieure qui déjà évoque l’image des jardins exotiques de la fin du 18e siècle. Au centre de la cour se trouve un grand parterre de roses Caroline Testout que les Beaucarne ont planté après les destructions de la première guerre mondiale sur l'emplacement de l'ancienne faisanderie.

Au 19ième siècle, le jardin de la Maison Beaucarne fût considéré comme un des jardins le plus extraordinaire en Flandre.

 

Dès le 18e siècle, il existe une césure entre le potager et le vieux jardin. Celui-ci est accessible par la cour en prenant un chemin qui longe un imposant cyprès chauve ornant le jardin depuis le 18e siècle, au pied d'une portion du ruisseau, aujourd'hui asséché, qui jadis alimentait en eau l’abbaye d'Ename.

 Un jardin de rocaille fut ajouté à cet endroit au début du 20e siècle, dont le fleuron fut le bassin aux nénuphars.

 

Le vieux jardin, conçu au 18e siècle, s'avère une l’interprétation locale de l'ordonnance rationelle et strictement géométrisée propre au jardins français du 17e siècle. Au 19e siècle, sous l’influence des jardins romantiques anglais, on ajoute des chemins tortueux et dispose des mixed borders (parterres mixtes). Au 20e siècle, on ajoute au domaine un jardin de fleurs, aménagé par deux architectes paysagistes belges de renom, Brigitte de Villenfagne et son fils Michaël de Villegas.

Les jardins entourent à l’arrière une monumentale vignerie (serre aux raisins), datant également du 18ième siécle.

 

Une autre mérite de la famille Beaucarne fût la "découverte" et l'importation d'un spécimen botanique en 1861 par Jean-Baptiste Beaucarne, notaire à Ename et collectionneur avide de plantes tropicales et d'orchidées au 19e siècle. Cette plante fut nommée "Beaucarnea recurvata".

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Vous trouverez plus d'informations au sujet du jardin et les possibilités de visites içi.